Réfléchir aux fondements du dessin – lieu d’inspiration pour l’artiste, « activateur de pensée », projection de fantasmes artistiques, trace balbutiante de compositions « in progress », transcription brute d’imaginaires figurés, « premier jet » graphique d’abstractions conceptuelles, vérification « sur pièces » d’hypothèses rêvées, essai visant à tester la capacité réalisatrice, aboutissement d’utopies intangibles par d’autres techniques, etc. – autant que poser les pratiques et usages sociaux du dessin – intimité secrète d’une œuvre à l’amont de son processus, circulation d’une ébauche servant de modèles aux disciples, projet destiné aux commanditaires, fondement de l’enseignement artistique au XIXe siècle, objet de convoitise des collectionneurs, trace mobile aisément reproductible, etc. –, inscrit le débat d’idées à la frontière de l’histoire de l’art, de la génétique et de l’histoire culturelle.
Article publié Epistémologie du dessin : concepts, lectures et interprétation, XIX-XXIe siècles, 2015-2016
Séminaire organisé par le CNRS (Institut d’histoire du temps
présent, IHTP) et l’École nationale des Chartes le vendredi de
12h à 14h à l’École nationale des Chartes 65, rue de Richelieu
(Salle Molinier)
Le programme 2015-2016
 | Epistémologie du dessin Programme 2015-16 - 110.5 ko
|
|